Explication du nouveau règlement numérique sur les marchandises dangereuses de l’IATA
Et bien, c’est l’automne, et cela signifie que la citrouille aux épices a envahi les cafés-restaurants, que les gens enfilent un chandail avant de quitter la maison et que nous nous préparons pour la nouvelle édition du Règlement sur les marchandises dangereuses de l’IATA (RMD de l’IATA) pour le transport de marchandises dangereuses par voie aérienne. Mais avant d’hocher de la tête et de murmurer « le même qu’il a toujours été », sachez qu’il y a quelque chose de nouveau cette année. Il ne s’agit pas d’une nouvelle saveur pour la saison ou d’une nouvelle tendance mode, mais plutôt d’une nouvelle version électronique du livre de l’IATA.
J’ai appris à apprécier le RMD électronique pendant la pandémie. Tout comme sa version imprimée, il était simple à installer et à parcourir, et comportait des caractéristiques intéressantes, comme les PDF remplissables pour les déclarations de l’expéditeur pour les marchandises dangereuses et les listes de contrôle. La liste consultable des marchandises dangereuses était également une caractéristique agréable, de même que le système d’hyperliens bien réfléchi.
J’étais donc un peu inquiet lorsqu’on a annoncé cette année que l’IATA adoptait un nouveau système pour la version électronique. Sera-t-elle toujours simple et accessible? Sera-t-elle à la hauteur des versions précédentes ou encore meilleure?
Alors, dans l’esprit de ces vidéos de déballage sur YouTube, voici mon expérience avec le livre électronique 2023 du RMD de l’IATA que je vais déballer pour vous.
Étape 1 : Obtenir l’accès
Le directeur des achats m’a envoyé un courriel de la part de l’IATA concernant mon nouveau livre. Il inclut l’énoncé « Pour accéder à votre publication IATA, vous devrez vous connecter à un compte Bookshelf et utiliser le code de validation ». Cela est totalement nouveau, mais est une indication de l’adoption par l’IATA d’un système davantage basé sur le Web.
J’ai alors essayé le lien pour « Créer un compte ». Le tout se déroule en douceur. À moins de quelques minutes de la création d’un compte, je reçois un courriel de confirmation et il semble que nous soyons fin prêts. Je saisis mon code d’activation et presto, il y a un lien vers le RMD. Je suis plutôt surpris à quel point c’est simple. Qu’en est-il du sang, de la sueur et des appels téléphoniques remplis de panique au soutien technique?
Étape 2 : Explorer plus à fond
Je clique pour ouvrir le lecteur électronique. Oh non! Une fenêtre contextuelle! Mais il ne s’agit pas d’une publicité d’un tiers. Elle dit « Lire hors ligne avec les applications natives! Lire en mobilité avec nos applications IOS et Android! Se connecter instantanément sans courriel ou mot de passe en utilisant notre toute nouvelle connexion à code QR! » Apparemment, le rédacteur ne s’inquiète pas du fait qu’un trop grand nombre de points d’exclamation vous font paraître frénétique, mais j’ai bien volontiers appuyé sur le bouton « En savoir plus ».
Une page s’est affichée avec le code QR promis. Je l’ai balayé, mais mon téléphone m’a informé que je dois d’abord télécharger l’application « Bookshelf » qui est gratuite. Après quelques efforts pour me rappeler mon mot de passe, je vois le téléchargement qui se met en cours. Une fois terminé, il me connecte, et une colonne très mince s’affiche avec l’introduction au RMD. Un menu dans le coin supérieur gauche me donne accès à la table des matières. Non pas que je souhaite lire l’ensemble du manuel de cette façon, mais je suis certain que cela s’avérera utile pour les vérifications rapides sur la route.
Hmm. De retour à l’écran de l’ordinateur portable où on peut lire « Vous pouvez également télécharger les applications pour ordinateur de bureau! » Toujours avec la ponctuation légèrement caféinée, mais intrigant. Je clique sur « Windows », et une fenêtre contextuelle s’affiche disant « lancement de l’application sur votre appareil » avec « installer » comme seul choix. Un instant, nous venons à peine de faire connaissance! Mais je vais vivre dangereusement et essayer une « installation » sans d’abord savoir clairement ce que j’installe.
Oh, très bien. Cela ne m’a pas mené à un site louche, mais plutôt à l’App Store de Microsoft où je suis invité à télécharger « VitalSource Bookshelf ». Cela est apparemment semblable à l’application dont j’avais besoin sur mon téléphone. On me promet que je peux « [u]tiliser Bookshelf pour profiter d’une expérience d’apprentissage numérique complète à partir de votre ordinateur Windows. Accédez à tous vos manuels de cours VitalSource et étudiez partout, en tout temps. » Je dois leur donner mon adresse électronique et un mot de passe, mais cela me mène à un écran où on me demande de télécharger le livre, tout en me disant en même temps que le « livre n’est pas présent », ce qui prête à confusion.
OK, cela signifie simplement que le livre n’est pas encore sur mon appareil. Le téléchargement du livre est étonnamment rapide. Alors, si je suis absent du bureau et que l’accès à Internet est un problème, je suis couvert.
Étape 3 : Sous le capot
La plupart de mes commentaires qui suivent concerneront la version en ligne.
La table des matières est facile à utiliser. Il suffit de cliquer sur l’en-tête de la section, et il y a des liens vers chaque paragraphe principal à l’intérieur. Une icône en forme de flèche permet de développer ou de fermer le contenu de chaque section. Une des améliorations promises est qu’il est possible d’effectuer une recherche dans la page comme n’importe quelle page Web.
Je me demande si je peux copier-coller directement du texte? Apparemment non, car lorsque je surligne, puis clique à droite, une petite boîte s’affiche avec mes options, aucune d’entre elles n’étant de copier le texte. Cependant, je peux surligner ma section en « Groovy Green » ou « Mellow Yellow ». Quelqu’un a des reviviscences des années soixante. Parmi les autres options, on retrouve la recherche dans Wikipedia, créer une « carte-éclair » ou « lire à voix haute ».
Je vote pour « Créer une carte-éclair » étant donné qu’il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité. J’ai sauvegardé la définition de « groupage », et elle apparaît sous la forme d’une belle petite carte. On m’offre l’option de « Étudier », et lorsque je clique sur ce bouton, la définition s’affiche sur son propre écran, me permettant de choisir « Je connais ça » ou « Je ne connais pas ça ». Cela serait probablement plus utile pour un manuel académique, mais je vais en tenir compte pour la formation.
D’autres fonctionnalités qui s’appliquent au texte en général incluent modifier la taille du texte par défaut, la police par défaut et les différents ombrages de l’écran. J’opte pour la configuration normale « Jour », mais je pourrais avoir un écran noir ou un léger ombrage si cela convient mieux à ma vue.
Une option intéressante est « Partager ». Bien que je n’aie pas complètement étudié cette option, il semble que je puisse « suivre » d’autres personnes qui possèdent le RMD en ligne et « partager des faits saillants » avec elles. Bien que cela puisse ne pas sembler très utile pour un livre réglementaire, je peux voir que cela peux s’avérer très utile pour les étudiants universitaires qui étudient un manuel de cours.
Étape 4 : La liste des marchandises dangereuses
Tout cela est bien beau. Mais qu’en est-il de la partie la plus importante du RMD – la Liste des marchandises dangereuses, section 4.2? Qu’en est-il de ces merveilleuses fonctionnalités qui vous permettent d’effectuer des recherches dans le tableau par numéro ONU, par nom d’expédition et même par classe, groupe d’emballage ou disposition particulière? J’ai fini par trouver ces essentiels dans la version électronique qui ne peut pas être mise en onglets ou cornée comme une version papier pour marquer les passages importants dans le tableau.
Au début, mon cœur s’est serré. Lorsque j’ai cliqué sur la Section 4, on m’a donné le choix de « Liste des marchandises dangereuses (statique) ». Cela serait à peu près ce que nous voyons dans les pages bleues originales de la version papier – chaque entrée placée en ordre alphabétique, sans aucune façon de les classer ou de les réarranger. Mais un rapide retour en arrière dans le tableau permet de voir qu’il y a également le choix de « Liste des marchandises dangereuses (dynamique) ». En ouvrant cette option, je suis soulagé de constater qu’elle conserve la fonctionnalité de l’édition précédente avec quelques modifications encore meilleures. Il est possible de classer selon n’importe quelle colonne : si on vous questionne sur « le nombre d’entrées qui font référence à l’instruction d’emballage 353 », cela peut facilement être vérifié. Et il y a toujours le même établissement de liens hypertextes qui peut vous mener à l’instruction d’emballage 353 d’un seul clic. Il s’agit là du meilleur de la version électronique, et j’espère qu’elles seront présentes dans le nouveau Code IMDG pour 2023 également.
Si vous devenez confus avec toutes les options, il y a un bouton de « réinitialisation » qui permet de revenir au format d’origine de la page, ce qui est pratique.
Étape 5 : Les extras
La section « boîte à outils » semble très semblable à ce qui était offert dans les éditions précédentes. Il y a une déclaration de l’expéditeur remplissable qui peut sauvegarder vos saisies dans un format PDF imprimable; des listes de contrôle pour différents types d’expédition et une carte de « Référence rapide » pour les manutentionnaires de fret. Rien de nouveau, mais il s’agit malgré tout de fonctionnalités utiles.
Une chose que je n’ai pas encore été en mesure d’explorer est comment la fonctionnalité « Bookshelf » interagit avec d’autres documents comme le Code IMDG pour les expéditions par voie maritime. Mais il semble plutôt robuste, et je ne m’attends à aucun problème grave ni aucun ralentissement.
Si je pouvais parler aux créateurs, je demanderais cependant simplement ce qui suit – un bouton automatique sur mon écran de bureau et un signet sur mon navigateur. Sans ceux-ci, cela demande quelques étapes supplémentaires pour revenir au programme.
Conclusions
Alors, qu’est-ce que je pense du nouveau format? Je dois lui donner la note du pouce vers le haut « jusqu’ici tout va bien ». Elle semble permettre tout ce que l’ancienne version permettait et, dans certains cas, offre de nouvelles fonctionnalités d’utilisation. La rapidité d’accès aux fonctionnalités est excellente, et l’installation était (comparativement aux années précédentes) pratiquement faite en deux temps trois mouvements.
Si vous expédiez des marchandises dangereuses par voie aérienne, vous avez besoin du RMD de l’IATA. Et si vous êtes mobile, travaillez depuis le domicile ou participez à beaucoup de discussions en ligne sur l’expédition par voie aérienne, la version électronique est la voie à suivre. N’attendez pas à la dernière minute – contactez le Centre de Conformité de la CPI ici au 888 977-4834 (Canada) ou au 888 442-9628 (États-Unis) et passez une commande. Des questions au sujet des nouveaux aspects de l’édition 2023? Appelez et demandez notre personnel des affaires réglementaires qui vous guidera parmi les plus récentes mises à jour.
Sources :
International Air Transport Association (IATA)
IATA, “What are the New Regulations and Standards in Air Cargo and Ground Handling Operations?”
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