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Classification des mélanges

Classification des mélanges

Il peut exister de nombreuses raisons pour lesquelles une personne désire mélanger des marchandises dangereuses. Certaines de ces raisons peuvent inclure :

  • créer un nouveau produit pour la vente/la distribution,
  • formuler un mélange à utiliser dans un processus à votre lieu de travail, ou
  • diluer le produit pour son transport.

D’une façon ou d’une autre, il est important de prendre note que lorsqu’il s’agit d’expédier ce produit, vous devez à présent l’identifier correctement par un numéro ONU approprié, un nom d’expédition approprié, une classe et un groupe d’emballage.

Je vais souligner trois scénarios possibles lors du mélange d’une marchandise dangereuse connue avec une non-dangereuse. (Prenez note : lorsque j’indique des marchandises non-dangereuses, je veux dire des produits non régulés pour le transport/répondant aux critères de l’ONU pour les produits régulés pour le transport).

Premier scénario

Un mélange d’une marchandise dangereuse connue avec une marchandise non-dangereuse.

Nous utiliserons un mélange très connu d’essence et d’huile à moteur à deux temps. L’essence est régulé pour le transport et il se trouve dans la liste un en tant qu’ONU1203, essence, classe 3, groupe d’emballage II. L’huile n’est ni régulée ni indiquée. Si le mélange de ces deux produits n’a pas changé la classification, il est possible de conserver la description d’expédition originale pour l’essence. Vous devrez par contre ajouter le mot mélange ou solution à la suite d’essence dans la description d’expédition. (p.ex., ONU1203, mélange d’essence, classe 3, PG II). D’un autre côté, s’il s’agit d’un mélange de 20 % d’éthanol et de 80 % d’essence, il existe une description d’expédition qui concorde avec un tel mélange et elle doit alors être utilisée (ONU3475, mélange éthanol et essence, classe 3, PG II).

Deuxième scénario

Reclassification d’un mélange/une solution

Continuons avec le premier exemple d’essence et d’huile à moteur à deux temps : si la dilution de l’essence est telle que les mélanges ne répondent plus à la classification originale. Dans un tel cas, il s’agit quand même d’un liquide inflammable de classe 3. Sauf qu’à présent, ce n’est plus PG II. Une description d’expédition appropriée décrivant mieux les mélanges doit être trouvée car à présent il s’agit d’un PG III. C’est ici que les descriptions d’expédition générales (sans autres précisions) sont plutôt pratiques. Pour le présent scénario, ONU1993, liquide inflammable, sans autres précisions (essence), classe 3, PG III, fera l’affaire. Une telle description vous permet d’utiliser le PG approprié. Ce que vous voyez dans la parenthèse se nomme un nom technique. Il n’est requis que si la disposition spéciale 16 de la liste 1 du RTMD au Canada ou un « G » majuscule dans la colonne 1 du tableau des marchandises dangereuses dans 49 CFR est présent. Un nom technique est tout simplement une façon de mieux décrire la composition du mélange.

Troisième scénario

Le scénario final. Il est différent des deux autres. Il se produit lorsqu’un mélange contient deux marchandises dangereuses 100 % régulées et différentes. Dans le présent exemple, nous utiliserons ONU3066, peinture, classe 8 PG II et ONU1299, térébenthine, classe 3, PG III. Vous devez à présent utiliser un nom générique car il n’existe tout simplement aucun nom d’expédition déjà existant pour ce mélange. Dans un tel cas, vous avez deux classes concurrentes provenant de deux produits différents afin de déterminer la classe principale. L’utilisation du tableau des précédences se trouvant dans le RTMD et 49 CFR aidera à résoudre ce problème. Nous utiliserons celui se trouvant dans le RTMD (49 CFR Tableau des précédences se trouvant dans 173.2a) dans le présent scénario. Cette circonstance a la classe 8 à l’intersection. Elle sera la classe principale tandis que la 3 sera la sous-classe.

L’exemple de la classe 3 de la térébenthine (un liquide inflammable) et la classe 8 de la peinture doit vous faire dire : est-ce qu’il existe un nom d’expédition générale qui concorderait avec mon mélange? Regardez la liste 3 dans le RTMD ou l’Annexe A des règlements du modèle ONU pour la liste des noms généraux. Déterminez les classes principales en utilisant le tableau de la précédence des classes. Il se trouve à la Partie 2 du RTMD.

Soyez à présent prudent. Il y a deux descriptions d’expédition ayant les deux les éléments de la classification. Assurez-vous que le nom d’expédition indique la classe principale et la sous-classe dans le bon ordre.

Exemple (ONU2920 est le bon choix)

ONU2920, liquide corrosif, inflammable, sans autres précisions, Classe 8 (3)
ONU2924, liquide inflammable, corrosif, sans autres précisions, Classe 3 (8)

Si vous n’êtes pas certain que le groupe d’emballage doit être PG II ou PG III et si vous n’avez pas les résultats ou les preuves de laboratoire pour indiquer autrement, choisissez toujours le groupe PG II le plus dangereux. N’oubliez pas d’ajouter le ou les noms techniques.

J’espère que ce court blog sur comment classer un mélange contenant un produit de marchandise dangereuse et un produit de marchandise non-dangereuse vous a été utile. En cas de questions concernant l’expédition de marchandises dangereuses, notre équipe d’experts est au bout du fil pour tous nos clients au 855 734-5469 ou envoyez-nous un courriel, nous sommes heureux d’aider.

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Elton Woodfine

Elton Woodfine CD (Canadian Decoration) served 22 years as a member of the Canadian Forces. Initially as an Infantry section Commander in the Princess Patricia Canadian Lite Infantry (PPCLI), he served on two peace keeping missions in the former Yugoslavia, and one combat tour in Afghanistan where his unit was awarded the Governor General Unit Citation for actions in combat. He then continued to serve as a member of the Royal Canadian Air Force as a firefighter, where he completed a diploma in Fire Science/ Fire-fighting from Memorial University and Occupational Health and Safety diploma from the University of New Brunswick. Lastly, in his career with the Canadian Forces, he served as a member of the Joint Incident Response Unit (CJIRU) as a Chemical, Biological, Radiological and Nuclear Operator (CBRN Op), part of the Canadian Special Operation Command (CANSOFCOM). Upon his retirement from the Canadian Forces, he took a position as a Life Cycle Management of hazardous materials instructor for the logistical branch of the Department of National Defense and is knowledgeable in NFCC, CEPA 1999, IMHWR, TDGR, ICAO, IATA, IMDG, GHS and OH&S federal regulations.